Rappel ;-) Chapitre IV : ce que vous devez savoir

Important!

Toutes les autorisations qui peuvent être recherchées sur le chapitre IV de Mycarenet n’ont de valeur que le jour où elles ont été obtenues. Le papier ne vaut RIEN, une autorisation dont la date de lecture est d’hier ou plus vieille ne vaut RIEN

Nous avons énormément d’appels concernants les autorisations de remboursement. Dans les 99,9% des cas, nous devons vous renvoyer vers les mutuelles, car le problème vient très souvent de là :

Si iPharma affiche “Consultation en cours” c’est qu’il fait bien un appel au chapitre IV via Mycarenet.

Suite à cela, soit on reçoit toutes les données de l’autorisation et donc tout va bien, soit on obtient ce message de réponse “Pas d’attestation active”. Donc, d’un point de vue technique, du côtés iPharma, tout se passe bien.

Important!

N’oubliez pas que depuis quelques années, même si vous avez dans l’historique du patient une attestation “à vie” qui a été obtenue la veille par Mycarenet, celle-ci NE PEUT PAS être prise en compte!

Ceci a été mis en place pour que l’annulation d’une attestation puisse être rendue possible.

Dans la pratique, le “pas d’attestation active” peut donc signifier deux choses :

  1. Le patient ne bénéficie plus /pas de cette autorisation
  2. L’autorisation a bien été accordée au patient par la mutuelle mais celle-ci n’a pas “publié” l’information sur le réseau MyCarenet (ou l’a retiré). Attention, une partie non négligeable des téléphonistes des mutuelles semblent ne pas avoir connaissance de cette nécessité que l’information soit publiée sur MyCarenet. Ils se cantonnent à regarder leur ordinateur, affichant une information locale mais pas nécessairement en corrélation avec l’information publiée sur MyCarenet. Nous avons déjà eu de nombreux retours de pharmaciens pris à tort pour des incapables d’aller consulter une autorisation. Il n’en est évidemment rien. C’est le téléphoniste de la mutuelle qui se fourvoie.

Important!

Si “Pas d’attestation active” s’affiche, vous pouvez être certain de l’information. D’un point de vue technique ,iPharma a fait le job et tout s’est bien passé. Bien entendu, nous ne pouvons pas faire la distinction entre les deux cas évoqués ci-dessus

Autre point à savoir : Vous pouvez toujours forcer iPharma à refaire une lecture du chapitre IV pour les spécialités concernées en appuyant sur le bouton ad hoc:

Attention, certaines spécialités soumises à autorisation ne sont pas dépendantes du chapitre IV ; l’autorisation papier est encore de mise. Depuis janvier 2022, les autorisations “anti-douleur” au format papier ont disparu mais il subsiste encore quelque cas. (ex: oxyconcentrateur)

Si le bouton “relecture Chap IV est grisé, c’est que pour le cnk demandé, il n’existe que l’attestation papier (pas de disponibilité de consultation du statut sur Mycarnet). Dans ces rares cas, vous pouvez alors encoder l’autorisation sur base du papier d’autorisation fourni au patient. iPharma vous permet dans ce cas d’encoder l’autorisation manuellement et sans devoir passer par le flag d’exception ou l’encodage manuel forcé.

Quand utiliser les boutons “flag d’exception” et “forcer encodage manuel” ?

N’utilisez ces boutons qu’en connaissance de cause (risque de refus de remboursement !)

  1. Flag d’exception :

à n’utiliser que dans les cas clairement établi et affiché dans iPharma, à savoir :

2. Forcer encodage manuel :

à n’utiliser qu’en connaissance de cause : vous n’aurez pas la garantie de remboursement. Ne faites cela que si vous êtes certain que le patient bénéficie toujours bien à ce jour de l’autorisation pour CE cnk là. Permet de passer outre le fait que la mutuelle vous renvoie la réponse “pas d’attestation active”. Attention, il y a peut-être une raison à cela. (cas de la petite boite autorisée mais pas la grande)

Voulez-vous tenir compte du montant déjà payé ?

A tous niveaux (stock, caisse,…) répondre par oui ou non ne changera rien. Mais qu’est-ce qui change alors ?
1. Les montants imprimés sur les tickets de caisse et donc les montants transférés évenutellement au cashdro ou à un bancontact reliés sont  différents.

Important!

Important : que vous répondiez oui ou non, l’impact sur votre caisse sera de toutes façons le même

Prenons la vente originale suivante :

Imagions que le duovent HFA ait été délivré à la place des ampoules.

* Si je réponds “NON” (ne pas tenir compte du montant déjà payé), le ticket sera :

Important!

NON == > le montant total du ticket est à faire payer

Dans ce cas, on considère que le le ticket que vous sortez REMPLACE le ticket original. Seule la somme totale de la vente est indiqué.

Si je réponds “OUI”(tenir compte du montant déjà payé), le ticket affiche uniquement la différence sous “à payer” :

Important!

la somme “à payer” ne comprend que la différence éventuellement provoquée par votre modification. C’est cette somme qui, le cas échant, est envoyée au cashdro ou bancontact relié

Dans ce cas, le ticket qui sort COMPLÈTE le ticket original. La somme du premier ticket est rappelée via “déjà payé 5,95″. Le total de la vente est affiché en bas à droite : “total 6,69″. En haut à droite s’affiche la différence entre la vente corrigée et la vente d’origine. C’est ce qu’il faut faire payer : “à payer 0,74″.

Mise au point sur la règle des 5% en cas de nécessité de substitution

Source : APB News
Substitution sans accord préalable en cas d’indisponibilité
Article publié 13-07-22


​Un nouvel arrêté royal publié v​endredi dernier fixe les règles à respecter lorsque,
pour garantir la continuité des soins, vous délivrez à un patient un médicament
en remplacement du médicament qui lui a été prescrit. Rien de neuf sous le
soleil… si ce n’est cette « marge de 5 pour cent sur le prix public » qui a fait
l’objet d’interprétations erronées. De quoi s’agit-il ?
​Vendredi dernier est paru au Moniteur un arrêté royal « fixant les conditions et modalités de la
substitution par le pharmacien en cas d’indisponibilité d’un ​médicament prescrit qui est délivré
en officine ouverte au public ». Cet arrêté apporte donc un nouveau cadre légal à une pratique
courante en officine – substituer  sans l’accord préalable du prescripteur – pour garantir la
continuité des soins lorsqu’un médicament est indisponible.
Conditions de base à respecter ? Rien de nouveau !
L’arrêté rappelle d’emblée que cette substitution sans accord préalable est interdite pour un
certain nombre de médicaments (à savoir les médicaments relevant des catégories NON DCI et
NON SWITCH​, cf. liste ci-dessous), puis reprend les conditions de base à respecter, à savoir tenir
compte de la forme d’administration prescrite (et d’une allergie à un excipient à effet notoire
éventuellement mentionnée sur la prescription), de la dose prescrite et de la taille du
conditionnement (qui doit être « la plus proche de la taille du conditionnement du médicament
prescrit, en tenant compte des besoins du patient »).
Règles à respecter s’il existe plusieurs alternatives ? Rien de nouveau, m​ais
S’il existe plusieurs alternatives pour remplacer le médicament indisponible, les règles à
respecter sont les mêmes que celles à suivre en cas de prescription en DCI ou de prescription
d’un antibiotique ou d’un antimycosique (priorité au médicament remboursable et le moins cher,
etc.). L’arrêté royal stipule ensuite que « le pharmacien peut appliquer une marge de 5 pour
cent sur le prix public par unité de consommation du médicament disponible le moins cher pour
la recherche du médicament le moins cher (…). »​
Cette phrase a fait l’objet d’interprétations erronées ces derniers jours. Comment faut-il la
comprendre ?

Important!

Lorsque le médicament indisponible peut être remplacé par plusieurs autres
médicaments, vous devez choisir le médicament disponible le moins cher… ou tout autre médicament 

dont le prix public (par unité de consommation) n’excède pas de plus de 5%
celui du médicament le moins cher

. Autrement dit, vous disposez d’une marge de 5% pour
choisir le médicament le moins cher, et ce, afin de pouvoir garantir la continuité des soins avec
les médicaments que vous avez dans votre stock.
Rappelons pour conclure qu’en cas de substitution d’un médicament indisponible, vous devez
expliquer au patient les raisons de la substitution (indisponibilité du médicament prescrit et
nécessité de la continuité de son traitement) et informer le prescripteur.

***

Médicaments pour lesquels la substitution est interdite sans accord préalable du prescripteur
1° les médicaments biologiques, y compris les biosimilaires, à l’exception des vaccins autorisés
uniquement pour la prophylaxie de la grippe ;
2° les médicaments contenant du glatiramère ;
3° les médicaments contenant plus de trois substances actives ;
4° les contraceptifs oraux ;
5° les médicaments oncologiques ;
6° les médicaments antiépileptiques ;
7° les médicaments pour utilisation ou application transdermique ;
8° les médicaments à usage local :
9° les médicaments pour inhalation à usage pulmonaire ;
10° les médicaments contenant de la mésalazine ;
11° les médicaments contenant les substances actives suivantes (à marge thérapeutique étroite
et/ou très toxique) : acénocoumarol ; aminoglycosides ; amiodarone ; azathioprine
; carbamazépine ; ciclosporine ; clozapine ; colchicine ; digoxine ; disopyramide ; évérolimus
; phénobarbital ; phenprocoumone ; phénytoïne ; flécaïnide ; lévothyroxine ; lidocaïne ; lithium
; métildigoxine ; mycophénolate ; oxcarbazepine ; primidon ; propafénone ; sirolimus
; tacrolimus ; théophylline ; acide valproïque ;​ warfarine.

Trucs et astuces pour les ordonnances dématérialisées (vidéo)

Voici un extrait du contenu de la soirée iPharma qui s’est tenu à Liège la semaine dernière.

Je vous y explique comment vous pouvez fluidifier votre manière de travailler avec les ordonnances électroniques.

Contenu non disponible.
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Petite précision : c’est le logo de la loupe qui active ou non la recherche et l’exécution automatique d’un RID lorsque vous scannez un produit. Si vous désactivez la loupe ou que vous masquez la side barre, vous repassez en mode “manuel”, comme avant.

Ordonnance délivrée = ordonnance inutilisable

Attention, vous êtes nombreux à vous faire surprendre. Une ordonnance électronique qui a fait l’objet d’une clôture de vente n’est plus utilisable. Peu importe la technique utilisée, ou même le programme de pharmacie utilisé.

En effet, une fois que vous avez clôturé votre vente, iPharma envoie un statut “délivré” auprès de l’inami. Cela prend quelques millisecondes… Une fois que c’est fait, l’inami ne nous permet d’aucune manière de revenir en arrière.

Important!

Donc il n’est pas possible de “rendre” ou libérer l’ordonnance pour que le patient puisse la réutiliser plus tard ou ailleurs. A bon entendeur…

Dans le même sujet, Recip-e nous informe aujourd’hui d’un changement récent qu’ils ont opéré : ils ont rendu possible la réutilisation d’un RID pour la pharmacie qui l’a délivré! Nous ne savons pas pourquoi ils ont fait cette bêtise, de surcroit, sans prévenir les softs informatiques. Car oui, c’était bien une bêtise; ils nous indiquent d’ailleurs ce 4 février qu’ils vont faire marche arrière au plus vite.

Certains d’entre vous on pu malencontreusement utiliser le même RID plusieurs fois. Ne paniquez pas, les ordonnances ne se retrouvaient pas dans la listes des ordonnances dématérialisées disponibles. Mais par contre, si vous aviez une preuve de prescription électronique que vous rescanniez plusieurs fois ou que vous retapiez le RID d’une ordonnance déjà délivrée, le serveur de Recip-e vous la présentait encore et encore…

Ils indiquent donc que dès la semaine prochaine, ils feront marche arrière. Nous avons quand même décidé de mettre en place un système empêchant ipharma d’utiliser 2 fois le même RID dans la prochaine mise-à-jour.

Prix des auto-tests Covid

Vous êtes nombreux a vouloir adapter le prix des auto-test covid. Voici ce qu’il faut savoir :

Pourquoi ne puis-je pas modifier le prix public du test ?

Ils sont remboursables. On ne peut pas modifier le prix public d’un produit qui peut (ne serait-ce que pour une seule catégorie de personne) être remboursé par l’inami.


Comment les vendre moins cher ?

2 techniques possibles :

A) Appliquer une remise directe dans la signalétique du produit.


Attention, actuellement, il faudra obligatoirement délivrer ce test dans un onglet anonyme (ou pour patient sans assurance). Nous allons faire sauter cette impossibilité d’appliquer une remise pour un patient assuré dans une prochaine mise-à-jour .

Cochez “appliquer une REMISE direct et indiquez le pourcentage à accorder

B) Autre solution : créer un produit propre auquel vous attribuez le même cnk. Lorsque vous scannerez votre boite, vous aurez alors le choix de choisir l’officiel remboursable ou le vôtre :


Seul bémol avec cette technique : la gestion de stock. Ipharma gèrera deux stocks indépendants.

Dématérialisation : simplification de la délivrance.

Important!

Dans la mise-à-jour 926, cette fenêtre recip-e ne s’ouvrira plus d’elle-même en cas d’ordonnance avec produit unique. Encore 2 clics de gagnés !
Le produit prescrit doit être substitué ? Pas de problème : scannez le produit que vous voudrez délivrer; ipharma remplacera AUTOMATIQUEMENT le produit prescrit par le produit scanné (sous réserve qu’ils soient similaires!)

Quoi de neuf dans la 924?

L’historique patient, qui apparait dans la nouvelle barre latérale de la délivrance a été portée à 14 semaines. Ceci afin de couvrir les très grosses boites.

Des icônes “imprimantes” sont apparues au niveau des ordonnances disponibles (dématérialisation) de cette barre latérale.

  • L’imprimante située au niveau du titre “Presc. démat” permet d’imprimer la totalité des ordonnances disponibles.
  • L’imprimante située à côté d’une prescription permet d’imprimer la posologie indiquée par le prescripteur.
impression directe de la posologie du prescripteur

Si vous laissez votre souris au-dessus d’une ordo disponible (toujours dans cette merveilleuse nouvelle barre latérale 😉 ) , vous voyez apparaître des infos supplémentaires : , Rid, nom du prescripteur, péremption…

infobulle au survol d’une ordo disponible

Vaccin “grippe” et ordonnance “pharmaceutique Version 2021”

Comme l’année passée (2020), à partir du 1er octobre 2021, il vous est permis de délivrer de manière remboursée un vaccin grippe, sans prescription émanant d’un médecin, en créant une “ordonnance pharmaceutique”. N’oubliez pas qu’il ne vous est permis de faire cela QUE pour les patients éligibles. Les criètres d’éligibilité ont été considérablement étendu (et complexifiés) par rapport à 2020. Dès le 15 octobre, Farmaflux nous donnera l’information en direct sur l’éligibilité; nous vous l’afficherons clairement en délivrance.

Important!

Quels sont les patients éligibles ?
Dès demain, 1er octobre, vous pouvez commencer à déjà délivrer au prix remboursé et sans ordonnance si déterminez vous-même que le patient répond aux critères suivant :

*Pas de vaccin déjà reçu pour la saison vaccinale en cours
*Patient appartenant au groupes cibles inami :

  1. Catégorie A
    • Groupe 1
      1. Toutes les femmes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse.
      2. Tous les patients à partir de l’âge de six mois qui souffrent d’une affection chronique sous-jacente des poumons (y compris l’asthme sévère), du cœur (à l’exclusion de l’hypertension), du foie, des reins, de troubles métaboliques (y compris le diabète), d’un IMC supérieur à 35, de troubles neuromusculaires, d’une hémoglobinopathie ou de troubles immunitaires (naturels ou induits).
      3. Toutes les personnes âgées de 65 ans et plus
      4. Les personnes résidant dans une institution
      5. Les enfants de 3 à 18 ans suivant un traitement de longue durée à l’acide acétylsalicylique.
    • Groupe 2
      1. Les personnes travaillant dans le secteur de la santé
    • Groupe 3
      1. Les personnes vivant sous le même toit que les personnes à risque du groupe 1
      2. Les personnes vivant sous le même toit que des enfants de moins de 6 mois.
  2. Catégorie B
    1. Toutes les personnes âgées de 50 à 65 ans, même si elles ne souffrent pas d’une pathologie à risque reprise dans le groupe 1.
  3. Catégorie C
    1. Les éleveurs professionnels de volailles et/ou de porcs ainsi que leurs proches vivant sous le même toit et les personnes qui, du fait de leur profession, sont quotidiennement en contact avec des volailles ou des porcs vivants.

Important!

Dès le 15 octobre, l’information “patient éligible” vous sera apportée “toute cuite” dans la délivrance.

Pour encoder la délivrance, la méthode est très simple. Vous introduisez le nom du patient, en mode “avec ordonnance”. Pour que cette ordonnance puisse partir en tarification vous devez encoder un prescripteur fictif qui s’appelle “Medecin Dummy” (utilisé aussi pour les iodure de potassium et, plus récemment, pour les contraceptions d’urgence).

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